A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté, le monde associatif bruxellois dénonce le phénomène des ‘nouveaux pauvres’ : "Aujourd’hui, le précaire c’est l’étudiant, la mère de famille, le travailleur, le pensionné. Des gens qui ont un statut social, qui remplissent leurs journées d’activités d’interaction sociale mais qui rencontrent des carrefours dans leur vie qui peuvent les faire basculer dans la précarité", explique Nicolas Dekuysche du Forum Bruxelles contre les inégalités.
Dans le passé, lorsque le phénomène de pauvreté était analysé, deux facteurs clés étaient mis en évidence : le côté héréditaire transmis de génération en génération et la notion d'accident de la vie. Aujourd'hui, un autre facteur est également souligné par les associations, que les spécialistes appellent "effritement ou déclassement de la classe moyenne".
Différents facteurs entrent en compte et explique cette pauvreté qui s'étend à des strates de plus en plus importantes de la société. L'explosion des loyers, à Bruxelles notamment, la précarisation du marché de l'emploi en font partie, et rendent ainsi plus complexes toutes les étapes de la vie comme le fait de quitter le giron familial, ou l'arrivée d'un enfant notamment.
Cette première génération qui vit moins bien que ses parents sera mise en lumière dans les médias de la RTBF avec chaque jour un reportage à 7h45 sur Vivacité Bruxelles, ainsi que dans le journal des régions de Matin Première, vers 6h30. L'émission Transversales y consacrera également un long format le samedi 22 octobre.