Quelle est ta philosophie de vie ?
Patrick : « Toujours tout donner, plutôt que de ne faire les choses qu’à moitié. »
Pourquoi es-tu devenu coopérateur de Cera ?
Patrick : « Premièrement, parce que mon père l’était déjà. Ensuite, je suis convaincu par l'esprit coopératif qui permet d'accomplir plus qu'en restant seul dans son coin. »
Que signifie être coopérateur de Cera pour toi ?
Patrick : « C’est faire partie d’un grand tout. »
De quelle manière t’investis-tu ?
Patrick : « Je suis membre de plusieurs associations, et je siège au conseil d’administration de certaines. Je suis par exemple bénévole au comptoir du O Schulmarianne, le pub du village. De cete manière, nous conservons un lieu où notre communauté villageoise a plaisir à se retrouver. »
Tu fais partie du CCR des Cantons de l'Est. Quel impact pour les jeunes as-tu pu accomplir grâce à Cera ?
Patrick : « Il y a deux ans et demi, notre projet de culture de pommes de terres locales Op’m Grompersfeld a reçu un coup de pouce du Conseil Consultatif Régional. Sans ce financement de départ, son lancement n’aurait pas eu la même ampleur. »
L’engagement sociétal est-il un sujet de discussion fréquent à la maison ?
Patrick : « Absolument. Nous échangeons beaucoup et nous nous demandons souvent comment être utiles à la société. »
Quelles barrières faudrait-il supprimer au sein de notre société ?
Patrick : « J’ai l’impression que les gens de mon âge ont parfois un peu tendance à fuir les responsabilités. Les jeunes veulent être aussi libres que possible, ils sont moins ancrés
dans la société. Il faudrait pouvoir faciliter leur participation. »
Quel message aimerais-tu transmettre aux coopérateurs de Cera ?
Patrick : « Il ne faut pas avoir peur de créer de nouveaux projets. Rencontrer de nouvelles personnes, adopter de nouvelles perspectives, se débarrasser de ses aprioris ou lancer un projet en compagnie d’une personne avec laquelle on n’a pas forcément de points communs initialement... en vaut toujours la peine ! »