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Philippe Maes

Entre sa maman (91 ans) et le dernier-né de ses petits-enfants (9 mois) ,quatre générations de coopérateurs se succèdent !

Philippe Maes a fait sa carrière dans l’enseignement. Aujourd’hui, ce jeune retraité continue d’être très actif, notamment à travers son implication au sein de Cera où il assure la présidence du Conseil Consultatif Régional du Hainaut occidental. Pour lui, la coopérative Cera c’est une véritable histoire de famille ! 

Pourquoi êtes-vous devenu coopérateur de Cera ?

« Je suis devenu sociétaire il y a bien longtemps à la suite des conseils d’un ami.  J’ai été séduit par la possibilité de constituer une épargne qui permette en même temps une contribution sociétale. Ma mère, mon épouse, mes enfants et mes petits-enfants ; dans la famille, nous sommes tous sociétaires ! Nous avons offert et continuons d’offrir à chaque nouveau-né, des parts Cera. »

Pour quelle raison peut-on toujours vous tirer du lit en vous appelant ?

« Ce qui me réveille au quotidien, ce sont les chants du coq qui résonnent autour de nous ! Mais aussi le fait de pouvoir profiter au maximum de la journée qui s’annonce, de rendre service à mes proches ou de me rendre utile auprès d’ASBL. »

Quel rêve souhaitez-vous encore réaliser ? 

« Je souhaite contribuer au bonheur de ma famille dans un monde solidaire et en paix. D’un point plus pragmatique, je rêve d’encore beaucoup voyager. Mon pays préféré est le Portugal, j’y suis allé plusieurs fois. »

Qu'est-ce qui vous a ému récemment ?

« La situation politique, militaire et humanitaire en Ukraine. Je suis de la génération qui a vécu le service militaire, je me souviens d’un rappel dans le cadre des manœuvres de l’OTAN, c’était très impressionnant.  »

Si vous étiez un animal, quel serait-il ?

« Un aigle royal : puissant et calme à la fois. Il voit le monde en trois dimensions. »

Quel talent auriez-vous aimé avoir ?

« Des talents artistiques comme la musique et la peinture. Je ne suis pas doué pour le dessin, la musique j’en ai joué un peu, mais je n’ai pas persévéré. Je me suis tourné vers le sport... »

Avec qui aimeriez-vous partager un repas ?

« Ma famille évidemment. Pourquoi pas un jour en compagnie de Kevin De Bruyne et Wout Van Aert, cela ferait plaisir à mes petits-enfants. »

Quelle barrière dans notre société doit absolument être éliminée ?

« La discrimination quelle qu’elle soit. »

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le quartier que vous habitez ?

« Je vis à Comines-Warneton, un endroit que certains chez Cera appellent le Far West. Moi, je préfère dire le Phare Ouest. (Rires) Ce que j’aime c’est le calme, la ruralité et ce, tout en n’étant pas trop éloigné d’agglomérations importantes comme Mouscron, Ypres, Courtrai et Lille. On habite au point de rencontre entre la Wallonie, la Flandre et la France. »

Si vous pouviez revivre un jour dans l’histoire, quelle serait cette journée ?

« J’aurais aimé vivre le 11 novembre 1918 en compagnie de mon grand-père, ancien combattant de la Première Guerre mondiale. Quand j’étais enfant, il me racontait sa guerre : les bombes, les tirs, les villages rasés, ça m’a beaucoup marqué. »

Quand et comment quelqu'un vous a-t-il surpris la dernière fois ?

« Mes petits-enfants ne cessent de me surprendre. On fait beaucoup de choses avec eux que nous n’avons jamais faites avec nos propres enfants. On les voit grandir différemment...»

Et, quand et comment avez-vous surpris quelqu’un la dernière fois ?

« Je roule à vélo régulièrement, parfois avec mon fils. L’autre jour, dans une côte, il m’a dit « papa tu roules encore bien ! » Il était étonné de ma condition physique. (Rires) »

Quel est l’ultime conseil en or ou le meilleur avis que vous ayez jamais reçu ?

« Ne jamais remettre à demain ce qui peut être fait aujourd’hui : Carpe Diem. Il est important de relativiser, de prendre de la hauteur, de ne pas réagir à chaud. »