La durabilité est dans les gènes de Cera et de KBC/CBC

Comment KBC Banque et Assurance voit-il son rôle et comment Cera et KBC se complètent-ils ?
Kenneth : 'Cera, avec sa vision coopérative, et KBC, avec ses connaissances et son expérience de la bancassurance, se complètent et sont des partenaires financiers et structurels. BRS l'illustre parfaitement. Cette asbl soutient des projets de microfinance et de micro-assurance dans le Sud, visant à améliorer durablement la qualité de vie des personnes les plus pauvres. Elle octroie des fonds, mais elle prodigue aussi des conseils en dialogue avec les parties prenantes. Les membres du personnel de KBC ont également travaillé à la mise en œuvre d'un projet ICT dans les pays du Sud.'

Comment le groupe KBC traduit-il cette vision en produits et en solutions ?
Kenneth : 'Pour renforcer son impact positif sur la société, KBC a identifié cinq domaines prioritaires : la culture financière, la responsabilité environnementale, la santé, le vieillissement de la population et l'esprit d'entreprise. KBC peut y créer de la valeur ajoutée et répondre aux besoins de la société en développant des solutions innovantes dans les domaines où un bancassureur peut véritablement faire la différence.  Je pense ici au parcours de BRS, avec laquelle KBC encourage l'esprit d'entreprise dans les pays du Sud, aux solutions innovantes que Cera développe avec KBC dans les domaines de l'agriculture et de l'horticulture, à la campagne 'Go with the velo', où KBC apporte sa contribution à la mobilité durable, et récemment encore, à l'accélération digitale de KBC dans le contexte du Covid-19 pour garantir au mieux le service aux clients.'

KBC franchit une étape importante en transformant la politique d'investissement de ses fonds d'épargne-pension. En quoi celle-ci consiste-t-elle ?
Kenneth : 'À partir du 11 novembre, KBC ne proposera plus que des fonds d'épargne-pension socialement responsables au terme d'une période de transition. En modifiant sa stratégie d'investissement, KBC vise à renforcer encore son impact positif sur la société et l'environnement. Les entreprises et les pays y font l'objet d'un examen approfondi.'

Comment cette sélection est-elle effectuée ?
Kenneth : 'Les fonds socialement responsables font l'objet d'une double sélection : une sélection négative et une sélection positive. La sélection négative consiste à exclure les acteurs qui n'agissent pas de manière socialement responsable. C'est le cas par exemple des entreprises et des pays qui ne respectent pas les droits de l'Homme ou qui font l'objet d'une grave controverse environnementale. 
Outre le comportement socialement responsable, nous examinons également les produits ou services proposés par les entreprises. Ceux-ci doivent aussi être socialement responsables. S'ils ne le sont pas, les entreprises en question sont exclues. Nous pensons bien entendu aux combustibles fossiles, mais par exemple aussi aux divertissements pour adultes ou aux fourrures. Nous combinons toujours cette sélection négative avec une sélection positive car nous ne nous contentons pas d'exclure ce dont nous ne voulons pas : nous effectuons aussi une deuxième sélection - positive celle-là - axée sur ce que nous souhaitons vraiment. Nous appliquons une approche Best-in-Class aux fonds d'épargne-pension de KBC. Le terme parle de lui-même : nous n'investissons que dans les entreprises ou les États qui obtiennent les meilleurs scores de durabilité au sein d'un groupe de pairs. Nous donnons ainsi un coup de pouce aux leaders de la durabilité et nous encourageons les autres à s’engager sur la même voie.' 

En savoir plus sur l'épargne fiscale responsable avec CBC